Archives de catégorie : Ecoles

Ecoles privées (anciennes et actuelle)

Les anciennes écoles privées:

Sainte-Marie le Bourg (67 Grande Rue) 06-02-Ste Marie (la Bouée)-IMGP0336-(2006-05-01)

vue du 1er mai 2006

En 1890, madame Marie Felissent fait construire sur son domaine de « La Chardonnière» une école « Sainte Marie » en bordure de la route D75 qui, en 1885, reliait le Bourg de Francheville le Haut au centre de Francheville le Bas, en franchissant la vallée de l’ Yzeron sur le « pont Neuf » achevé en 1884.

1885 – La propriété « La Chardonnière » est amputée pour créer « la Nouvelle Route », aujourd’hui Grande Rue alias « Route Neuve ».

Vers 1890 – Madame Marie FELISSENT fait construire sur une parcelle de terrain lui appartenant un bâtiment destiné à la création d’une école en alignement de la «Route Neuve ».

31 août 1892 – signature d’un contrat entre Mme FELISSENT et le Supérieur Général des Petits Frères de Marie pour l’ouverture d’une école de garçons.

« Le Supérieur Général fournira pour l’instruction primaire des enfants de la commune trois frères de son Institution dont deux pour l’enseignement et le troisième pour le soin du temporel. Il sera fourni aux frères un traitement minimum annuel de dix huit cents francs qui sera payé par trimestre et d’avance ».

Le 1er octobre 1895 le contrat a été renouvelé pour trois ans. Madame FELISSENT, sans enfant, lègue le terrain de Sainte Marie et le bâtiment à son neveu Marie-Aimé Florentin SERVAN.

1896-1914

L’entrée de l’école se fait par un escalier extérieur conduisant à une cour de récréation située au niveau des classes.

Il existait dans la cour une pompe qui distribuait de l’eau fraîche provenant d’un puits foré dans la nappe qui alimente la source de Pinozan. Aucun autre point d’eau n’existait dans le bâtiment.

1920 – Les Petits Frères de Marie ne pouvant plus assurer la direction, celle-ci est confiée à des instituteurs de l’ Enseignement privé.

1920 – 1963 Il semble qu’en 1920 ne subsiste qu’une seule classe.  Une seconde classe est créée en 1958, du fait de l’augmentation du nombre d’élèves (plus de quarante). L’école ferme définitivement en juillet 1963 après le décès de son Directeur Louis Quiblier.

C’est dans cet environnement que se déroulaient kermesse paroissiale, séances de cinéma assurées par monsieur Jean Berger, des pièces de théâtre jouées par une troupe de jeunes filles sous la direction de madame Elizabeth Destezet, et troupe mixte du Cercle de Saint Roch dirigée par monsieur Jean Visseyrias.

1944 –  une troupe de jeunes chanteurs venue du Point du Jour est accueillie à La Bouée et deviendra plus tard les « Compagnons de la Chanson ».

1966 – Location de la totalité du bâtiment à l’URSSAF (caisse d’Allocations Familiales) pour l’organisation de stages d’insertion..

1986 – Location pour 6 ans à l’Association lyonnaise « La Bouée Sainte Bernadette », dirigée par François Abgrall.

 1992 – Reconduction des baux de la « Bouée sainte Bernadette ». Cette Association avec l’aide des Sœurs Franciscaines et de bénévoles offre un foyer accueillant à ceux qui, seuls dans la vie, ne peuvent faire face aux difficultés qui les assaillent.

2008 – Devant les frais d’entretien importants et l’obligation de mise en sécurité, l’ « Association Paroissiale Saint Roch » prend contact avec la Société de Promotion « Habitat et Humanisme » qui s’engage à poursuivre l’œuvre sociale de La Bouée, à garder les résidents actuels et à augmenter la capacité d’accueil.

  

Ecoles parfois disparues

Un  » Pensionnat des Demoiselles » dirigé par madame Bourcier qui aurait existé soit au Chater soit montée de la petite Champagne. Un document reproduit page 164 de notre livre en explicite ses arguments « marketing ». On y trouve en guise de conclusion:

 » … C’est en développant avec soin le sentiment du devoir qu’on inspire aux enfants le goût de l’étude et qu’on leur donne l’amour du travail … »

Les Dames de Nazareth: 06-02-Ecole ND de Nazareth (Chauderaie) vers 1930 modifCette congrégation créé en 1930 transforme la propriété de « La Chauderaie » en un pensionnat de jeunes filles. Les élèves des classes secondaires du 2ème cycle sont conduites en car spécial à l’externat Fénelon rue Duquesne à Lyon. Tennis et terrains de sport sont aménagés dans le parc.

« Le but de l’institution était de donner aux jeunes filles avec une solide instruction, une éducation simple et distinguée et surtout profondément chrétienne pour les préparer au rôle important qu’elles auront à remplir dans la famille et dans la société ».

Maison sainte Clotilde: 06-02-Ste Clotilde CP(recto) modifPrès de la Croix du Bruissin, au n°20 du chemin du Fort, on peut voir une maison dite  » maison sainte Clotilde  » qui aurait abrité une pension de jeunes filles.Sur cette carte postale (datée de 1934) représentant la façade de cette maison, une jeune fille y fait mention de ses activités journalières :

« […] je dors bien, je mange bien. Le matin on mange la soupe aux PT avec des raves et un bon café au lait et 2 tartines de beurre, la croix sur la carte indique où je couche « 

Au dos d’une autre carte (datée du 9 octobre 1939), on relève l’invitation, faite à ses enfants, d’une personne habitant la maison à participer aux vendanges prochaines.

 » La Pouletterie « :

06-02-La Pouletterie-portail-(2011-04-28)Le 4 avril 1881 un projet de bail est établi pour une école maternelle de filles chez Madame veuve Vindry, aux n°s 12-14 de la rue de la Mairie. Sur un pilier de sa maison est encore écrite l’inscription « La Pouletterie », qui valait aux élèves le surnom de « Poulettes ».

Ecole Sainte Jeanne d’Arc (chemin de petite Champagne)

Cette Fondation, à vocation d’aide aux malades à domicile, a été créée à Lyon le 29 janvier 1835 par Etiennette Chavent (1796-1875). Le domaine de Francheville a été acquis par les Soeurs en 1852, pour en faire une maison d’été.

A cet effet, la Mère fondatrice y a élu domicile les 6 dernières années de sa vie. Cette religieuse, amie de Pauline Jaricot et du Curé d’Ars,  meurt à Francheville en mars 1875 dans une très simple et petite pièce. Les extensions n’ont été ajoutées que postérieurement pour terminer par l’ ambitieuse réhabilitation au début du XXème siècle d’ un architecte versaillais, unifiant ainsi 400 ans de bâtiment sous une apparence bien florentine.

06-02-Padre Pio-Ste Jeanne d'Arc-façade nord-MGP0382-(2011-04-29)

Ecole Sainte Jeanne d’Arc (n°1 du chemin de petite Champagne)

Elle est occupée depuis 2006 par la F.S.S.P. (Fraternité Sacerdotale Saint Pierre) qui, outre son activité sacerdotale avec 4 prêtres, y a créé en 2008 l’école Sainte Jeanne d’Arc, établissement scolaire non conventionné, qui compte aujourd’hui une cinquantaine d’élèves en classes primaires. Les instituteurs sont des laïques.

                  « Maison Saint Padre Pio» .                                            06-02-Padre Pio-Ste Jeanne d'Arc-façade ouest-IMGP0541(2011-04-29)    Façades sud et ouest

 

Collège Bernardin

Jusqu’en 2011, Francheville était la seule commune de France de plus de 10000 habitants à ne pas avoir de collège ! La volonté politique et une forte demande des parents d’élèves ont interpellé le conseil général pendant près de 40 ans.

Le 29 janvier 2004, le « feu vert » est enfin donné par le Conseil Général, et le 30 juin 2006 celui-ci vote à l’unanimité le projet «  Construction d’un collège public à Francheville » pour la rentrée 2010.

Entre temps la Commune avait mis à disposition un terrain d’une surface de 14 000 m2, situé 9 Grande Rue à Francheville le Bas, et s’était engagée pour la construction du gymnase ( Jean Boistard ). De son côté le département avait retenu sur concours le cabinet d’architecte « Atelier sur les Quais »  (Pierre Gardoni et Didier Dalmas, projet ci-dessous) .

 Le collège est ainsi ouvert pour la rentrée le 5 septembre 2011. Il porte le nom de Christiane Bernardin, conseillère générale du canton de Tassin-Francheville de 2001 à 2008 en raison de son implication déterminante dans le dossier.

06-01-collège Bernardin4-vue architecte1

Ce collège, d’une surface de 5426 m2 de surface hors œuvre nette, a une capacité d’accueil de 500 à 530 élèves. Aux locaux pédagogiques et aux bureaux administratifs et de vie scolaire, il faut ajouter une salle polyvalente d’une capacité de 165 personnes, d’accès indépendant, un restaurant d’une capacité de 400 couverts type « self », une salle d’évolution sportive, des logements de fonction, une cour de 2500 m2, un préau et auvents de 300 m2 et un plateau sportif extérieur.

Cet établissement, doté d’équipements numériques de pointe, est construit suivant les nouvelles normes environnementales.

Le gymnase J. Boistard (Marianne d’or 2011)                     inauguré le 3 décembre 2011

07-01-équipements sportifs-Gymnase-ext07-01-équipements sportifs-Gymnase-intérieur

Ecole du Bourg

Photo J.-Ph. Restoy (Regards du ciel)

1830 – Mr Bouchard, Maire, transmet au Préfet une demande d’allocation pour la construction d’une maison commune (dite aujourd’hui « ancienne mairie »): logement du garde et de l’instituteur, et lieu de réunion pour les assemblées.

1834 – Délibération du Conseil Municipal pour la création de « Maison scolaire » et « Maison Commune » groupées dans le bâtiment (dit actuellement ancienne Mairie).

1838 – adjudication publique pour la construction d’une maison commune sur l’emplacement acquis par la commune.

1843 Achèvement de la construction.

05-01-Ancienne Mairie-1913 carte postale de 1913 – L’école occupait la partie gauche du bâtiment

1867 Subvention départementale pour l’entretien d’une  « salle d’asile » Garçons.

1867 Obligation faite aux Communes de disposer d’une Ecole de Filles depuis les loi et circulaire des 10 avril et 15 juin 1867. Toute commune de 500 habitants ou plus est tenue d’avoir une école publique de filles.

1876 Francheville compte déjà 1874 habitants : 116 filles ont à cette date entre 6 et 13 ans 1879 l’école publique de filles doit être séparée complètement du pensionnat des sœurs de St Joseph

1882 Benoît CHARAVAY lègue à la commune de Francheville un terrain de 1902 m2 au 93 grande rue (dénommée chemin communal n°25) accompagné d’une somme de 8000 F. Le legs est consenti à seule fin de créer une « salle d’asile » (école maternelle) pour les filles dans un délai de 4 ans.

 1888 Ouverture d’une « Salle d’asile » Filles

1893 Ouverture de l’Ecole de Filles

13 mai 1913 – Mr. Clermont, architecte à Lyon 14 place de la Martinière, présente un projet d’appropriation d’une salle du bâtiment Cotetin, au rez de chaussée, pour « Réunion » et agrandissement sur 2 niveaux pour local de pompe à incendie et Cabinet du Maire.

Mai 1933 – Monsieur Crozat, Architecte à Lyon, présente un devis de travaux pour création d’une seconde classe pour garçons dans la Maison Commune.

1905 un agrandissement du Bâtiment est réalisé pour l’installation d’un préau (à l’emplacement actuel d’une annexe de la bibliothèque municipale).

 05-01-ancienne mairie-(1982-04)1 05-01-ancienne mairie-(2007-11-26)
 L’ancienne mairie en 1982  L’ancienne mairie en 2007 sur le nouveau mail

 1956 créations d’une deuxième classe dans le préau.

 1957 Achèvement du « groupe scolaire mixte » qui accueille dès lors les élèves de la « maison commune »

 1977 Achèvement de l’Ecole Maternelle Jacques Prévert.

 2003/2005 Restructuration et extension globales.

06-01-Le Bourg-plan-(2005)-légendé

06-01-Le Bourg-Bât1-façade est-(2011-04-15)3

Bâtiment 1 – Façade est

Le saviez-vous

 Mr et Mme Fabre ont été nommés à Francheville-le-Haut en octobre 1948. Mr André FABRE, 27 ans, était « instituteur chargé d’école » à l’école de garçons, dans le bâtiment de la mairie, qui ne comportait alors qu’une seule classe. Mme FABRE était nommée à l’école de filles; on venait d’y ouvrir une deuxième classe.

 Discours prononcé par Monsieur Fabre le 25 février 1990 lors du  vernissage de notre exposition sur le thème des Ecoles.

 « Nous avons, ma femme et moi, été nommés à Francheville-le-Haut en octobre 1948. Je remplaçais l’instituteur du Bourg, Mr Beluze, qui partait à la retraite. Ma femme était nommée à l’école de filles dans une classe qui venait de se créer. A Francheville-le-Haut il y avait donc une école de garçons à une classe, une école de filles à 2 classes (depuis la création de 1848) et une école maternelle à une classe.

Le bâtiment Mairie-Ecole était ancien (1836 – sans doute un effet de la loi Guizot) : façade d’un ocre passé, volets, portes et boiseries couverts d’une peinture rouge brun qui décorait tous les bâtiments quelque peu administratifs et que les artisans locaux avait baptisé « rouge mairie ».

Le bâtiment était situé sur une place sablée, plantée de gros platanes. D’un côté, la grosse mairie-petite école, de l’autre l’église, avec entre les deux une croix sur son socle de pierre. Cette place tenait lieu de cour de récréation. Le maître avait fort à faire pour veiller à ce qu’aucun élève n’aille vagabonder sur la route lorsque passait une voiture

Les jours de mariage ou d’enterrement la récréation était supprimée.

On entrait dans le bâtiment par une haute porte peinte en rouge-mairie évidemment. Au rez-de-chaussée on trouvait, à droite, la salle des mariages et du Conseil Municipal, à gauche, la salle de classe de l’école de garçons.

Le préau est devenu le garage des pompiers, mais il a abrité une classe provisoire en 1956-1957 car l’école de garçons avait obtenu la création d’une seconde classe.

Un escalier de pierre conduisait au premier étage. Sur le même palier deux portes : celle de la mairie et celle de l’appartement de l’instituteur. La mairie était située sur la droite du bâtiment. Elle comprenait une grande pièce où le public était reçu et au fond le bureau du secrétaire de mairie.

Les élections se passaient au rez-de-chaussée dans la salle du Conseil Municipal.

L’école du Bourg a fonctionné ainsi jusqu’en octobre 1957, date à laquelle nous nous sommes installés dans le groupe scolaire , 97 Grande Rue.

Nous avons donc passé 9 ans dans cette vieille école poussiéreuse au mobilier tant usé qu’il avait fallu faire appel au menuisier local pour renforcer les barres complètement usées par des générations de pieds Franchevillois. »

….

 

Ecole du Chater

 Dates clés de l’évolution

 -1875     Pétition pour la création d’écoles à Francheville le Bas

-1877     Ouverture de l’école

-1909     Achèvement du 1er Groupe Scolaire au Châter

-1971     Mise en place de 2 classes préfabriquées (une 3ème prévue)

-1980     Salle polyvalente

-1986     Mise en service du parking des 3 Oranges

-1988     Périmètre scolaire redéfini : 13000m²

-1994     Achèvement de la restructuration projetée en 1988      

Une pétition est adressée en 1875 au Préfet du Rhône par les 700 habitants du Châter afin d’obtenir la création de deux écoles publiques de garçons et de filles en application de la loi de 1867.

La demande de création d’une école publique au Châter refusée en 1876 est enfin autorisée en 1887 pour ces deux écoles.

En 1882 la Commune décide la construction d’un deuxième étage, construction terminée en 1883.

En 1883, ce groupe scolaire fonctionne avec un effectif de 130 élèves (garçons et filles).

Le 4 juin 1905 le Conseil Municipal délibère favorablement sur un projet de construction d’une classe enfantine en façade sur la rue des Ecoles.

En 1909 les quatre classes primaires et la nouvelle classe enfantine justifient l’appellation « GROUPE SCOLAIRE DU CHATER ». Pour 1900 habitants, il y a 50 enfants en maternelle et 100 élèves en Primaire.

Il faut attendre 1920 pour que l’électricité soit installée dans les écoles et 1924 pour que l’eau courante remplace celle du puits.

En 1957, le conseil municipal, Gabriel Richard étant Maire, décide la construction d’un bâtiment scolaire « Prototype » comportant 4 classes primaires et 4 logements de fonction au 1er étage. On y accède par la rue du Vieux Château. Il est achevé en 1960. Le périmètre scolaire définit alors, de la rue des Ecoles à la rue du Vieux Château, une surface de 4400m². La capacité de l’ensemble est portée à 8 classes primaires et 1 classe enfantine.

En 1988, sur la base de conclusions d’un Groupe de travail, le Conseil municipal autorise le Maire à ouvrir un concours d’idée pour la restructuration globale. Commencés en 1991 les travaux sont terminés en 1994.

La Commune est ainsi dotée d’un ensemble scolaire de 5300m² de plancher sur 13000m² de terrain pour une emprise au sol de 4250m² environ.

A l’écart des grandes voies de circulation automobiles, internes et de transit, dans une zone de commerces de proximité, il jouit encore d’un isolement relatif, favorable au confort des élèves.

Avec 305 élèves, cet ensemble comporte en 2011 :

  • un espace petite enfance06-01-GS Chater-(07)-(2006-04-06)
  • une école maternelle de 10 classes
  • une école élémentaire de 14 classes06-01-GS Chater-(01)-(2006-04-06)
  • des restaurants scolaires d’une capacité totale de 350 places06-01-GS Chater-(19)-Restaurant et logements-(2006-04-06)
  • des services médicaux
  • une salle polyvalente
  • quatre logements d’enseignants (exclus du périmètre scolaire). A proximité des places de l’Europe et du Châter, l’ensemble scolaire bénéficie en outre du parking automobile mitoyen dit «des trois oranges» (75 places en 2005 ), appellation provenant d’une fresque murale illustrant un conte d’enfants, entérinée par le Conseil municipal le 26 septembre 1986).
 06-01-GS Chater-(1960)  06-01-GS Chater-(1990)-légendé livre

                              1960                                             1990

 06-01-GS Chater-(1993)   06-01-GS Chater-(05)-liaison interbâtiments-(2006-04-06)

Liaisons interbâtiments           [B1]