On ne connaît pas la localisation exacte de la chapelle initiale dite « chapelle de St Priest » détruite au début du 16ème siècle. On pense qu’elle devait être sur la rive droite de l’ Yzeron en aval de l’ancien pont que l’on distingue sur la gravure. De nombreuses questions se posent sur l’existence de cette ancienne chapelle et sur la destination exacte de celle que les Franchevillois ont connue jusqu’en 1971, date approchée de sa démolition.
Son existence est attestée par le testament de Pierre Coiffet prêtre habitant Francheville, daté du 9 août 1520, qui élit sa sépulture « dans la chapelle de Saint Priest fondée et édifiée au cimetière de Francheville». Cet édifice étonnant, des XIVe-XVe siècles, adossé à un ensemble de constructions, a été démoli entre 1970 et 1971. On pouvait encore y lire la date de 1506 sur un bénitier et une niche.
Il se présentait comme une tour de plan carré arasée et couverte d’un pan de toit, éclairée à l’est par un grand fenestrage gothique à remplages et à l’étage supérieur, sur au moins trois côtés, par trois ouvertures longilignes séparées par des piliers. Il s’agissait de la chapelle d’un domaine ayant appartenu à Laurent Debourg, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Lyon, puis en 1680 à Pierre Pichon, bourgeois lyonnais : « un grand tènement consistant en maisons haultes moyennes et basses, chambres, greniers, caves, selliers, establages, grange, cour et jardin au coin duquel, du costé de matin il y a une chappelle et collombier le tout clos de muraille. »
Une dizaine de fragments de l’ogive centrale ont été recueillis par notre association vers 1990 dans le jardin de l’ancienne mairie où ils avaient été entreposés. Ils sont aujourd’hui conservés à la chapelle des Trois Oranges